Personne n’a reçu de kits ni de manuels pour assurer à merveille son rôle de parent. La parentalité est une expérience à vivre, chacun à sa manière de l’appréhender. C’est le mode d’éducation de l’enfant qui va le permettre de grandir convenablement et de s’épanouir. Pour cela, de l’amour, de la discipline et du soutien sont nécessaires pour le bon développement de l’enfant. Pourtant, force est de constater que certains parents sont beaucoup trop exigeants envers leurs enfants si bien qu’ils n’hésitent pas à les corriger à chaque qu’ils commettent des impairs. Faut-il encourager les punitions ou encore les minimiser ? C’est le sujet de réflexion de cet article.
La punition n’arrange pas les choses
Les punitions si elles ne sont pas justifiées peuvent créer des confusions. De plus, si votre présente déjà des fragilités, le cumul de punition peuvent le rendre plus vulnérable. Il perdra sa confiance et n’arrivera pas à se reconstruire. Or, en voulant le corriger, nous espérons que l’enfant reconnaisse ses torts. Les punitions engendrent des effets négatifs comme la solitude, le mépris ou encore l’impuissance.
Entre réprimandes et permissivité
L’éducation d’un enfant est une question d’équilibre. Trop permissif et trop gentil, vous risquez de perdre de l’autorité et de crédibilité. Pour l’enfant, vous serez plus son ami que son père. Trop sévère, vous lui ferez peur et créerez une barrière qui ne permettra pas une bonne communication. Il est bel et bien possible de réduire les réprimandes sans permettre à l’enfant de profiter de votre bonté. En effet, il a besoin de repères et ses parents sont les meilleures personnes pour l’encadrer. En somme, il faut chercher à avoir plus de souplesse dans l’éducation de l’enfant, de s’adapter avec sa personnalité et de l’aider à faire tomber ses barrières. Si les parents se montrent beaucoup plus flexibles, l’enfant peut être aussi plus coopérant.
Les actes répétés incitent à la violence
Même si l’enfant réalise des bêtises à longueur de journée, cela n’est pas une raison pour le corriger à chaque fois. Une, deux, trois corrections peuvent devenir excessives. D’ailleurs, le corps mémorise les douleurs et les fessées deviennent des violences lorsqu’elles deviennent incessantes. Imaginez si à la maison, comme à l’école, l’enfant reçoit des punitions. Il aura du mépris pour lui-même et pour les autres. Ne soyez pas un mauvais exemple de violence pour les enfants, car ils ne reproduisent que ce que font ses éducateurs. Face à des situations, il deviendra lui-même violent et cherchera une personne souffre-douleur pour apaiser son amertume.
L’enfant bourré de punitions nourrit de la haine et de la jalousie
En effet, les punitions peuvent créer des rivalités entre frères et sœurs. Celui qui est le plus vilain, qui est d’ailleurs, celui qui reçoit toujours les corrections, se sent le plus indésirable de tous. Ce sentiment peut être ancré en lui-même si les actes de punition s’accompagnent de propos malsains comme « tu es bon à rien. » Ainsi, lorsque ce sentiment s’installe, l’enfant mal-aimé peut devenir jaloux de ses frères et sœurs, surtout ceux qui reçoivent le plus d’affections auprès de ses parents. Le risque est surtout qu’il peut se défouler sur ses rivales et créer davantage des tensions dans la famille.